Le stress hydrique est la plus grande menace, et personne n’en parle. Les Nations unies définissent le stress hydrique comme l’utilisation par un pays de plus de 25 % de son eau par rapport aux sources d’eau renouvelables. Pour la Belgique, ce chiffre grimpe à 56 %, et pour la Flandre, il est encore plus élevé. La Flandre est particulièrement vulnérable à la sécheresse en raison de sa forte densité de population et de l’importance de l’urbanisme et de l’infrastructure routière. Au cours des 50 à 60 dernières années, la Flandre a perdu 75 % de ses zones humides. Des 244 000 hectares de zones humides qui existaient dans les années 1950, il n’en reste plus que 68 000. Les zones humides constituent un bon tampon contre les inondations. Et nous pouvons nous attendre à ce qu’elles se multiplient en raison du réchauffement climatique. En outre, les zones humides sont intéressantes pour la purification et l’extraction de l’eau, et elles sont également très importantes pour la biodiversité. C’est pourquoi Join For Water investit dans neuf pays pour protéger les écosystèmes essentiels au cycle de l’eau. Avec Finish, nous nous concentrons sur l’Ouganda et la Belgique. Dans notre pays, nous avons investi avec Natuurpunt pour l’extension de 23 hectares de la zone humide de Turnhout. En Ouganda, nous protégeons une zone de 980 hectares de nature très vulnérable dans le bassin de Mpanga. Nous y préserverons 340 hectares.